C’est connu. La santé est la base du développement d’un pays. Elle élargit les potentialités humaines de toutes sortes.  Notre collègue Kelvin Ndihokubwayo appelle au développement du secteur boostant de la productivité. 

Au Burundi, d’après  les statistiques de l’ISTEEBU, en 2016, le pays disposait de 90 hôpitaux ainsi que 897 centres de santé. Selon cette même source, le pays comprenait 515 médecins généralistes, 21 médecins spécialistes et 2671 infirmiers de niveau A2.

A voir l’effectif alors de la population burundaise, une bonne couverture santé est loin d’être atteint. Or, cette couverture  est la condition première à la production vu que sans elle, des gens peuvent devenir inactif. 

Les enfants  plus que concernés 

Un enfant handicape du nom de Josué (pseudo) que j’ai rencontré en ville en train de mendier m’a raconté la cause de son handicap: « En jour, je joue en montant sur les arbres. Et brusquement, je suis tombé. Je me suis cassé la jambe ainsi que le bras. Arrivé à l’hôpital, la queue était longue, nous patientons un moment. Puis, nous nous retrouvons à l’urgence. Apres consultations, revient la radio. Le constant était que seul l’opération pouvait faire que je retrouve l’usage de ma jambe. Dans l’hôpital en question, continue Josué, il n’y avait pas de matériel pour l’opération. Même le personnel ne pouvait pas intervenir. La solution restant été le transfert. Ça demande énormément de moyen alors que nous étions pauvre. Mon père a demandé un prêt aux voisins. Je suis arrivé à buja, l’opération eu lieu mais c’était trop tard, j’avais perdu l’usage de ma jambe. Et depuis ce jour, je suis devenu non productif».  

Une preuve qu’un système de santé moins performant est d’une dangereuse conséquence pour  les familles et pour le pays. 

Les enfants sont le Burundi de demain, leur état de santé favorisent  directement les gains de productivité à venir, en aidant les enfants à se transformer en adultes plus forts et plus sains.

La  bonne  santé est  synonyme de production 

Le capital humain qui est incorporé aux travailleurs, ne peut être bénéfique que si les travailleurs sont bien portants. La  santé améliore la production avec la condition d’accéder aux les soins quand c’est nécessaires. 

Au cas contraire, les personnes qui ne sont pas en bonne santé ne peuvent  pas être employées. Ou si elles le sont, leur rendement n’est pas comparable à ceux bien portants. L’amélioration de l‘état de santé des travailleurs augmente  donc la force des intéressés, leur endurance et leur aptitude à se concentrer pendant leur travail. 

Les parties prenantes alors sont invitées à prendre des mesures pour faire face à ce problème et faire en sorte qu’il y ait une bonne couverture santé. Et les acteurs privés doivent aussi être incités à investir dans  ce secteur à l’instar de Kira Hospital par exemple.