Le 8 Mars de chaque année, nous célébrons la journée internationale de la femme. Janvier Cishahayo en profite pour faire une rétrospective de l’étape déjà franchi par la jeune femme burundaise. Il met les projecteurs sur trois jeunes femmes qui forcent son admiration.   

Elles ont su trouver leur marque dans le monde dominé par les hommes qui s’accaparent presque de toutes les responsabilités. Et si on affirme qu’elles s’en sortent bien, on ne se serait pas trompé.

Qui sont-elles ?

La première est Monia Wakana. Elle est étudiante à l’une des Universités de Bujumbura. Elle est aussi directrice chargée de la communication et des événements dans une organisation à but non lucratif œuvrant dans la région des grands lacs. La vie estudiantine ne l’empêche pas de mener ses activités. Elle est toujours en déplacement pour organiser des événements au service de la communauté régionale. C’est une jeune femme très dynamique.

Mona Walda Kaneza est présentatrice télé à la radiotélévision nationale du Burundi. Elle est très active sur les réseaux sociaux notamment sur You tube où elle a une chaîne sur laquelle elle poste ses activités caritatives mais aussi ses délires. C’est une femme qui s’affirme et qui exprime ce qu’elle pense. Son ouverture d’esprit suscite mon admiration. Elle incarne ce que devrait être une jeune femme burundaise active, brillante, et ouverte sur le monde. KANEZA fut aussi première dauphine de miss Burundi 2017.

Quant à Dacia MUNEZERO, elle est bloggeuse et directrice chargée de la communication et des relations publiques d’une plateforme en ligne très populaire au Burundi. Elle est très active sur les réseaux sociaux. Les débats qu’elle anime sur les questions sensibles de la société burundaise fait d’elle un leader et ses initiatives sont à encourager.

Ces trois jeunes femmes burundaises sont de bels exemples desquels les autres jeunes devraient s’inspirer. Elles sont parmi beaucoup d’autre burundaises qui font la fierté de la femme burundaise dans la conquête de sa liberté.

La jeune femme burundaise de 2019 n’est pas celle qui doit être soumise à la domination totale de l’homme mais elle doit se lever et devenir meneuse pour que sa quête vers l’autonomie soit effective.

De même que le travail ennoblit l’homme, seul le travail ennoblira la femme burundaise. Le temps où la femme était scotchée aux seuls travaux ménagers est révolu. La femme moderne est celle des actions qui promeuvent la modernisation de la société. Comme WAKANA, KANEZA, et MUNEZERO, nul doute que les autres jeunes femmes à la traîne le peuvent aussi. Il suffit seulement qu’elles s’inspirent de leurs sœurs.

La jeune femme burundaise doit être protégée car elle est très vulnérable.  C’est là où le pouvoir public doit intervenir par l’élaboration des lois qui la protègent. L’émergence de l’ensemble de la junte féminine concordera avec l’épanouissement de la société burundaise. La clé de l’épanouissement de notre société se trouve dans l’acquisition de la liberté de nos sœurs.