Le 20/08/2021, dans ses remarques lors d’une conférence sur la problématique du financement du développement du Burundi, S.E. le président Ndayishimiye Evariste à insister sur l’amélioration du climat des affaires. Il n’a pas besoin d’entendre les investisseurs se plaindre. Pour notre collègue Lionel Jospin Mugisha, cette bonne politique contribuera sans doute au développement du Burundi.
Le Burundi est-il aujourd’hui un territoire d’investissement ? Pas du tout. Le climat des affaires qui règne actuellement dans le pays le permet-il ? Certainement non. Ici, les exemples sont légion pour illustre ce propos et les rapports Doing Business sur le Burundi en témoigne. Or, avec la détérioration continue du climat des affaires, la vie pour de millions de Burundais (surtout les jeunes) se traduit de plus en plus à une simple lutte pour la survie.
« Nous savons qu’il y a quelque chose qui ne va pas mais je demande au ministère du Commerce de faciliter les investisseurs et de rectifier les défauts du département » a-t-il déclaré S.E. le président Ndayishimiye Evariste. Lueur d’espoir.
Le climat des affaires est un facteur très significatif dans la création et la vie de l’entreprise. La détérioration du climat des affaires affecte directement la vie économique d’où la difficulté voir même l’impossibilité de développer une activité économique. Or, les entreprises constituent l’épine dorsale de l’économie en général. Elles sont l’un des principaux moteurs de l’innovation, de la création des richesses et de l’emploi. Si le climat des affaires alors n’est pas propice, ces derniers ne sont pas créés. Ce qui est le cas pour notre pays. D’ailleurs, elle est la première cause du sous-emploi au Burundi.
La vision d’une économie émergente d’ici 2027, d’après le Plan National de Développement du Burundi (2018-2027) réside dans la liberté économique, l’amélioration du climat des affaires et dans le développement du secteur privé. Les Burundais aimeront voir un pays caractérisé par un faible taux de chômage (plus de 60 %) et de pauvreté (près de 70 %), un développement des infrastructures, la liberté d’entreprendre (liberté économique), un large accès aux produits de première nécessité, un système fiscal simplifié et des emplois.
Secteur privé : le pneu de secours
Selon le Professeur aux universités américaines, Ndikumana Léonce (qui était dans cette conférence), le secteur privé est au cœur du développement national. Pour lui, le gouvernement devrait soutenir ce secteur. Rappelons qu’un des grands défis pour le Burundi est le faible niveau de ce secteur et le manque de la liberté économique. Pourtant, le Burundi est en position géographique stratégique en termes d’axe de commerce et d’opportunité d’exportation. Il revient alors au pays de prendre avantage de cette position pour développer ce secteur. Mais pour y arriver, il faut un climat des affaires propice.
Amélioration du climat des affaires, l’urgence absolue
L’objectif du gouvernement actuel du Burundi est de faire du pays une économie émergente. Or, pour y parvenir, il doit compter extrêmement sur la mobilisation de moyens stratégiques, notamment un soutien au secteur privé, la liberté économique, un système fiscal simplifié, facilitation de l’intégration nationale et la promotion d’une gouvernance responsable.
Si l’on en croit alors que « où règne la paix et les bonnes politiques, règne le développement », on peut probablement dire que le climat politique actuel au Burundi justifie parfaitement l’envie de développer le pays (les remarques sur l’amélioration du climat des affaires faite par S.E. le président de la République Ndayishimiye Evariste en témoigne).
Plus nombreux sont les gouvernants qui reconnaissent que leurs politiques et leur comportement influent de façon déterminante sur le climat de l’investissement. À mon humble avis, le gouvernement devrait alors élaborer une stratégie de mise en œuvre qui mette l’accent sur l’augmentation des investissements. Il devrait mettre en place un programme de réformes de l’environnement des affaires. Elles doivent être protégées afin qu’elles puissent rendre les acteurs économiques productifs et les amener à contribuer au développement économique local qui se traduira par la suite au développement économique national.
Mr le Président, en ayant comme vision un Burundi où le climat des affaires est propice, je suis sûre et certaines que le peuple burundais gardera un bon souvenir de votre passage à la tête de notre cher pays.