Qu’est-ce que l’entrepreneuriat ? Pourquoi devrions-nous se soucier de l’entrepreneuriat ? Quid de l’innovation et la prospérité via l’entrepreneuriat ? Comment encourager cet esprit d’entreprendre au travers des différentes théories sur le rôle économique de l’entrepreneuriat, son importance économique et sociale, dans une économie ouverte et compétitive ? Dans son ouvrage « Introduction à l’entrepreneuriat », Eamon Butler, Directeur de l’Adam Smith Institute, décrypte toutes ces questions. Le point avec notre collègue Aimable Manirakiza.

Aujourd’hui, et c’est un fait, différentes théories sur le rôle économique de l’entrepreneuriat admettent que la terre, le travail et le capital ne produisent rien, tant qu’ils ne sont pas activement mis au travail par un esprit humain via un esprit entrepreneurial qui comprend comment ces éléments ci-hauts cités peuvent être utilisés pour créer de la valeur ajoutée.

L’entrepreneuriat stimule le progrès à quelques conditions 

D’après l’auteur Eamon Butler, les entrepreneurs sont des personnes très dynamiques et créatives, qui organisent les méthodes de production pour produire quelque chose de nouveau. Une plus-value en quelque sorte. Elles jouent par-là un rôle central dans la stimulation du progrès, de la productivité, de la prospérité, de la croissance économique, sans oublier qu’ils sont à l’origine de la création de nouvelles opportunités. En un mot, leurs innovations transforment la vie des gens et créer la prospérité des nations.

L’entrepreneuriat s’adresse donc à tout le monde, et surtout aux gens ordinaires, qui veulent comprendre le rôle de l’innovation et de l’entrepreneuriat dans le moteur du progrès économique. Mais, cela est impossible tant qu’il n’y a pas un environnement politique stable, un bon accès aux capitaux, la sécurité des droits de propriété, la fiabilité du système judiciaire et les limites du gouvernement.

Comment y arriver ?

L’entrepreneuriat n’est pas une opération simple et rapide. Alors que les compétences pour le maîtriser ne sont pas courantes, l’incontournable rôle des think-tanks locaux n’est pas à ignorer. Via ces think-tanks, leur rôle est d’encourager et examiner les conditions nécessaires pour l’épanouissement de l’entrepreneuriat, à travers leur action d’information, éducation et communication aux jeunes diplômés ou pas, aux nouveaux entrepreneurs, et aux institutions chargées des questions économiques dans les pays en voie de développement.

Quel message aux gens ordinaires comme nous ?

Enfin, Eamonn Butler pousse les jeunes à s’inspirer de personnes dites « insolites » qui sont devenus des grands entrepreneurs. Il cite Bill Gates le fondateur de Microsoft, Mark Zuckerberg de Facebook, Steve Jobs d’Apple et Travis Kalanic d’Uber, qui ont abandonné leurs études universitaires pour se lancer dans l’entrepreneuriat, et qui ont réussi à faire avancer les choses. 

Au-delà de l’aspect « théorique », qui permet d’apprécier les bases de l’entrepreneuriat, qui explique pourquoi nous en avons besoin et comment nous pouvons l’encourager, l’auteur montre également le bien-fondé de la réhabilitation de l’esprit d’entreprise dans l’économie et la politique dominantes. Le livre « Une introduction à l’entrepreneuriat » met donc en lumière les forces de l’entrepreneuriat, tout en reconnaissant ses lacunes et défis, et s’adresse à toutes celles et tous ceux qui s’intéressent à l’entreprenariat.

Pour lire le livre