En date du 11 février 2021, dans les locaux de l’hôtel AMAHORO, se déroulait un séminaire organisait par le CDE Great Lakes qui s’inscrit dans son programme d’éducation visant à faciliter la compréhension des idées qui réduisent les barrières d’une société libre, juste et prospère. Le point à l’ordre du jour dans ces idées fut la présentation d’un livre sur l’entrepreneuriat.
Avec un public composé des étudiants et des responsables des étudiants, c’est à 9h que commencera le séminaire dont le but ultime était d’éduquer l’opinion nationale et principalement académique, future génération des leaders sur les miracles de l’entrepreneuriat, du commerce,de la démocratie, du capitalisme et bien d’autres sujets sensibles.
Dans son mot d’ouverture, Aimable Manirakiza, directeur exécutif du CDE fera savoir que le CDE, groupe de réflexion d’éducation et de recherche, vise à instaurer une révolution intellectuelle qui encourage les étudiants à regarder au-delà de l’évidence, à penser au-delà des bonnes intentions et à agir au-delà de l’activisme à travers ce programme d’éducation.
Et d’insister que dans ce programme, divers livres sont conçus. Des livres destinés aux étudiants qui trouvent les manuels standards d’économie mécaniques, stériles et dépourvus de toute réalité humaine. D’où le pourquoi de ce séminaire face aux idées sur la thématique de l’entrepreneuriat.
Entrepreneuriat, face aux idées
Mr Gaston Sindayigaya, orateur du jour, précisera que le mobile de ce séminaire sur l’entrepreneuriat est essentiellement l’éveil de l’esprit d’entreprise et la stimulation de l’innovation, du progrès, de la productivité et de la croissance économique.
Selon lui, la plupart des gens réalisent que la terre, la main-d’œuvre et le capital sont les seuls nécessaires pour produire les biens et services qui soutiennent et améliorent nos vies. Pourtant,l’esprit d’entreprise est le facteur de production invisible.
Et de préciser que la terre, le travail et le capital ne produisent rien tant qu’ils ne sont pas activement mis au travail. Ils doivent être dirigés et focalisés par un esprit humain, un esprit entrepreneurial qui comprend comment ils peuvent être utilisés pour créer de la valeur continua le Mr Sindayigaya.
Réactions à chaud
L’exposé ne laissa pas l’audience indiffèrent. Aussitôt terminé, le public ne manquer pas de réagir. Où est le problème pour l’Afrique de se démarquer dans la liste des pays premiers producteurs d’entrepreneurs ? Le facilitateur répliquera que le grand défi se trouve dans la méconnaissance de la notion de libéralisme spécialement à l’accessibilité du concept liberté. D’après lui, il faut que les Etats africains accompagnent et soutiennent les gens qui ont des idées avec une règlementation intelligente.
Concernant la question de savoir pour ce qui est des critères sur lesquelles on peut se baser pour qualifier un individu d’entrepreneur, l’orateur soulignera que ça doit être quelqu’un de très dynamique, créatif qui cherche quelque chose de nouveau bref d’innovation tout en générant des profits.
Pour clore le séminaire, le directeur exécutif du CDE, Aimable notera que la libéralisation des échanges, du commerce et un environnement commercial ouvert et concurrentiel sont également essentiels à la diffusion et au succès de l’esprit d’entreprise. Il déclarera que quiconque parmi les participants qui voudront organiser une séance au sein de son université verra l’assistance du CDE pour la promotion de son programme d’éducation.