Le CDE Great Lakes en partenariat avec The Why Fondation animait le jeudi 29 octobre, dans les enceintes de Hope Africa University, une conférence débat pour informer et influencer à travers la projection d’un film documentaire.
Avec un public engagé dans la promotion des droits des femmes, Paulin Bulakali, membre du CDE Great Lakes prononcera le mot d’ouverture du conférence-débat autour d’un film documentaire. Une conférence-débat pour parler des droits fondamentaux de la personne humaine et en particulier les droits des femmes.
«Etant étudiants, vous êtes la prochaine génération de leaders. Vous devez être au courant de ce qui se passe pour militer et mettre fin aux violences faites à la personne humaine et en particulier à l’égard des femmes pour un changement » soulignera Paulin toujours dans son mot d’ouverture avant de projeter le documentaire.
L’horrible vie de Lewiza et Dalaan
C’est avec un air méditatif que le public regardera le documentaire. Ce dernier parle de deux jeunes femmes irakiennes qui font face à des viols sexuels. En fait, il eut un incident, les jeunes femmes sortant pour être au courant de ce qui se passe. Elles furent capturées puis embarquées par l’Etat islamique.
Le temps qu’elles passèrent en captivité, elles étaient violées. Dieu n’oublie pas les siens, elles auront la chance de fuir vers l’Allemagne où elles ont été soutenues, assistées et aidées à retourner chez eux.
Quoi retenir ?
Après la projection de ce film, vient le tour des débats. « J’ai été kidnappé par un homme chauve. Depuis ce jour, je n’ai pas confiance aux hommes chauves. J’ai été aidé mais jusqu’à présent j’ai horreur des chauves », témoigne une participante. Un autre participant racontera que dans son entourage, il y a six ans, un homme de 43 ans a violé une fillette de 4 ans. C’est la mère qui fut sévèrement touchée mais que grâce aux centres d’encadrements la femme a pu réussir à s’intégrer de nouveau.
Après ces témoignages, suivra des discussions autour des questions animées comme : Pourquoi le monde a-t-il besoin d’entendre ce qui se passe ? Est-il important d’être informé sur ces choses ? Que faut-il faire pour la réintégration ?
« Etant garçon ou fille, il faut comprendre que ces genres de situation arrive, ça peut arriver à nos proches. Donc, il faut qu’on ait une idée de comment les aider facilement » précisera un participant.
Et un autre d’insister que le gouvernement ou d’autres organismes doivent assister les rescapés. Il continua en soulignant que ce sont les jugements négatifs qui font peur aux victimes, qu’il faut par contre leur dire qu’elles ont de la valeur en les montrant les autres ayants subi ces abus mais qui se sont intégrées.
« Puisqu’il est difficile de s’ouvrir à un étranger, n’oublions pas la place de la famille avant l’assistance sociale sauf si seulement les relations sont tendus dans la famille », dira une participante.
Pour clore la conférence après un débat riche en discussion, Monia Wakana fera savoir que « l’objectif de ces projections est de sensibiliser les futurs décideurs sur ce qu’ils n’apprennent pas à l’Université afin qu’ils soient conscients de ce qui se passe afin de prendre des réformes adéquates dans l’avenir pour la protection des piliers du développement ».