Pour clore le freedom week, le CDE Great Lakes organisait vendredi le 16 octobre dans les enceintes de l’hôtel le chandelier un séminaire de formation avec les journalistes, les analystes, les chroniqueurs, les animateurs, les blogueurs, les commentateurs et d’autres intervenants dans la communauté des journalistes. Ce public de professionnel des médias était au rendez-vous pour apprendre les bienfaits des principes et fondements d’une société libre.
Avec un air souriant, Mr Aimable Manirakiza, directeur exécutif du CDE Great Lakes et organisateur de l’événement qui prononcera le mot d’ouverture. Il soulignera que l’objectif est de promouvoir les idées d’une société libre dans les médiums. Selon lui, le libéralisme et la liberté des médias sont intrinsèquement liés comme les deux faces d’une même pièce ; d’où la nécessité d’inspirer ce monde de professionnel des médias.
Suivra la présentation de Hicham El Moussaoui, professeur à l’Université Sultan Moulay Slimane qui précisera que pour se développer, il faut une économie du marché. Et d’insister « une économie de marché se caractérise par l’absence d’intervention de l’État dans les décisions des particuliers et des entreprises en mettant en avant la primauté du contrat par rapport à la loi, les taxes faibles et un code du travail réduit » Selon Hicham, cette économie du marché vise l’intérêt personnel aux dépens de l’intérêt général des consommateurs.
Venus l’heure des questions tournées autour de l’efficacité de cette économie. C’est un Hicham qui répondra en disant que l’efficacité de l’économie de marché s’explique par la concurrence. « Il y a concurrence lorsque chacun est libre de vendre un produit au prix qu’il veut et de le produire avec les procédés qu’il désire » conclura le professeur.
Pauvreté et liberté
Par vidéo-conférence comme pour Hicham, le docteur Emmanuel Martin expliquera comment les pays pauvres peuvent se développer en soulignant que ce ne sont pas les changements extérieurs qui vont changer les pays mais que ce sont les actions locales qui font l’économie des pays.
En plus, selon Martin, sans liberté, il n’y a pas de développement. C’est par la liberté que les gens peuvent avoir les occasions de produire. Il continua qu’il n’y a pas de développement sans entrepreneuriat. « C’est l’entrepreneuriat qui dynamise l’économie en résolvant les problèmes de la société. Donc, il faut donner l’opportunité aux gens qui veulent créer des entreprises de créer la valeur pour les autres ».
Les professionnels des médias posant les questions. Pourquoi en Afrique il y a un problème dans la liberté d’entreprendre. De répliquer que la cause, c’est la mauvaise gouvernance. « Les gens travaillent dans l’informel à cause de l’État qui exige beaucoup de procédures administratives ».
Médias et promotion des idées classiques libérales
Après ces riches enseignements sur les idées libéraux, ce sera de petites leçons sur les techniques de base de rédaction d’un billet de blog en se servant des idées pour une société libre. Le but étant de rédiger des articles qui éduquent l’opinion publique sur les idées classiques libérales et influencent les décideurs pour un monde libre, Patrick Nimpagaritse et Dr Franck Arnaud Ndorukwigira, respectivement chef éditeur et son adjoint monteront à l’audience les astuces de comment rédiger et rendre l’histoire plus intéressante auprès des lecteurs. Les participants faisant un exercice qui se révélant intéressant avant que M.sc Kelvin Ndihokubwayo, un des blogueurs du CDE les incitent à rejoindre et écrire pour le CDE. Dans un mot qui clôtura le séminaire, Mr Manirakiza rappellera la mission du think thank. Et d’ajouter que pour atteindre cette mission, les blogueurs du CDE Great Lakes influencent les mesures incitatives pour réduire les obstacles à la liberté économique. Il appellera tous les participants de rejoindre le mouvement en les suggérant de réfléchir sur la réflexion de Tom G Palmer. « Si un individu est né avec l’obligation d’obéir, qui est né avec le droit de commander ».