La confiance dans les banques peut être définie par l’existence d’une relation de qualité qui les lie à leurs clients. Mais, vu l’ampleur des Nouvelles Technologies de l’information et de Communication (NTIC) durant les vingt dernières années, notre collègue Jean Marie Murhula estime qu’une bonne utilisation de ces dernières serait un atout dans les relations qui unissent le client à sa banque.
Les innovations dans les technologies de l’information et de la communication (TIC) adossées à la globalisation de l’économie ont induit une accélération des mouvements des capitaux telle qu’elle requiert des systèmes transactionnels modernes et efficaces visant à sécuriser et harmoniser ces importants flux financiers.
Le développement des instruments de paiement par voie électronique qui vient se substituer progressivement à l’échange physique des moyens de paiement constitue une des réponses des institutions financières à cette logique visant à plus de sécurité, plus d’efficacité , plus de fluidité et de rapidité. L’objectif étant de fidéliser une clientèle par ailleurs volatile du fait de la concurrence farouche entre établissement.
Les NTIC présentes dans le système bancaire au Sud-Kivu
En République Démocratique du Congo, et plus particulièrement dans la province du Sud-Kivu, facilitées par l’Internet et le téléphone mobile, elles prennent de l’ampleur. Nous observons durant ces deux dernières décennies une introduction des NTIC dans les activités de différentes banques commerciales à travers la ville de Bukavu. L’objectif assigné à ces produits (NTIC) est de répondre aux besoins de la clientèle mais aussi d’améliorer la qualité et la performance des services bancaires.
Et sur ce, des études ont montré que les NTIC jouent un rôle croissant dans l’évolution des métiers bancaires. Elles ne se limitent plus à l’accompagnement du changement, elles en deviennent le moteur. Les NTIC font évoluer les bases de la concurrence entre les banques de réseau et les banques virtuelles.
Et pour plus de rendement…
La banque devrait ainsi donc offrir aux clients la possibilité d’accéder à l’épargne et au crédit pendant et après les heures de service grâce aux distributeurs automatiques.
Mais aussi, elle devrait donner la possibilité d’achat sur internet ou dans des supermarchés grâce aux cartes de crédit. Cela serait possible dans le contexte de la République Démocratique du Congo, si les banques installent des points des perceptions dans différents magasins et autres endroit où les clients doivent utiliser l’argent. Avec les cas des vols, des réalités dans plusieurs coins du pays, cette voie serait salvatrice.