Les entreprises naissantes au Burundi diffèrent face à leur taille en raison des défis auxquels elles font face. Certaines se donnent du temps pour commencer. D’autres manquent des moyens suffisants nécessaires. C’est le cas de l’entrepreneure Audrey dont la passion forge tout de même l’admiration.
Née en 1996 à Bukeye en province Muramvya, Audrey Niyobuzima est une entrepreneure basée dans le quartier Asiatique, en mairie de Bujumbura. Son entreprise dénommée Audrey Art fact propose différents services entre autres la production des fleurs, des tableaux, etc.
Avec un million, elle a réussi à faire fonctionner son entreprise. Cependant, ce capital initial a diminué progressivement, ce qui a bouleversé son entreprise : «Il y a des produits que nous avons pu fabriquer plus tard en raison des dividendes que le fonctionnement générait. Car avant, nous avons manqué la matière», témoigne la Directrice de l’entreprise Audrey Artifacts Company.
Malgré les différentes exigences, Audrey se réjouit aujourd’hui qu’elle ait pu faire enregistrer en Août dernier son entreprise à l’Agence burundaise pour la promotion des investissements (API). Différents documents lui ont été exigés notamment des photos passeports et une copie de l’idéntité.
En plus de ça, témoigne-t-elle, l’enregistrement n’étant pas gratuit, il faut de l’argent : «J’ai payé 40 mille Fbu pour avoir droit aux documents que j’ai amenés à l’OBR pour signature».
Des défis à relever, le temps…
Pour accéder aux documents d’enregistrement de son entreprise, Audrey Niyobuzima s’est rendu dans plusieurs services pour que son entreprise soit enregistrée officiellement ce qui est un grand défi pour les petits entrepreneurs comme elle. D’après Audrey, ils ne s’obtiennent pas dans un même bureau, il faut du temps pour en avoir.
Audrey assure ne pas avoir eu beaucoup de difficultés pour l’enregistrement de son entreprise : «Mais, cela faisait beaucoup de temps que je m’y préparais. Depuis avril de l’année passée, j’avais en tête l’idée de l’enregistrement de mon entreprise auprès de l’API». Depuis lors jusqu’au mois d’Août, 4 mois durant, ce n’est pas une courte période.
Comme d’autres entrepreneurs débutants, Audrey demande aux organes en charge de la promotion des investisseurs à traiter différemment les entrepreneurs débutants et ceux qui ont déjà fait leurs preuves. Cela pour leur permettre d’aller de l’avant dans leurs initiatives.