Le rapport Doing Business 2019 de la Banque mondiale, le Burundi occupe la 166ème place très loin dans la facilité des échanges transfrontaliers même situation presqu’en République Démocratique du Congo.
Cette position veut dire qu’en 2018 au Burundi, le flux des échanges transfrontaliers informels ont dépassé 92 milliards de Fbu, les exportations informelles ont été portées à plus de 27 milliards contre 8,6 % des exportations formelles, les importations informelles s’élevaient à plus de 65 milliards contre 4,6 % des importations formelles.
De l’autre côté en République Démocratique du Congo, le temps requis pour exporter aux frontières est de 80 heures – ce qui est 12,5 heures dans les pays développés de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). En termes de conformité documentaire, les chiffres sont de 149 heures contre 2,4. Pour les exportations, le coût du respect des procédures est de 2 223 USD contre 605 USD pour la moyenne de l’Afrique subsaharienne et contre 139 USD pour les pays de l’OCDE – 16 fois plus cher. En ce qui concerne les importations, la conformité est 30 fois plus coûteuse que dans les pays de l’OCDE.
Cette situation donne une idée de l’ampleur des obstacles à la réduction des barrières non tarifaires, des barrières anticoncurrentielles, plusieurs procédures administratives entrainant des pots-de-vin, etc que le Centre For Developpement and Enterprises Great Lakes, à travers sa campagne FUNGUA NJIA, vise à réduire toutes les réglementations sur le commerce transfrontalier et du protectionnisme économique au Burundi et en République Démocratique du Congo afin d’atteindre une région qui favorise des politiques de libre-échange pour les zones frontaliers vivant dans la pauvreté.
[/col] [/row]Vu que l’augmentation de la rhétorique anti-commerce et du protectionnisme économique qui constitue un obstacle à la croissance de la prospérité au Burundi et en République Démocratique du Congo avec des résultats médiocres dans presque tous les domaines de la liberté commerciale, le Centre For Developpement and Enterprises Great Lakes lance une campagne régionale sur le commerce transfrontalier intitulé « FUNGUA NJIA » pour sensibiliser à l’impact positif du libre-échange et pour montrer aux décideurs politiques de nos deux pays que les tarifs, les barrières commerciales, et des mesures de rétorsion ne font que nuire aux consommateurs et aux créateurs d’emploi.
[/col] [col span__sm=”12″] [accordion] [accordion-item title=”Notre théorie de changement social”] [row_inner] [col_inner span__sm=”12″]Ces éléments sont:
Les obstacles au commerce au Burundi et en République Démocratique du Congo alourdissent considérablement les coûts commerciaux des entreprises, érodent la compétitivité des biens et services de la région, freinent les exportations et finissent par entraver la prospérité. Les coûts élevés du commerce interne ou régional constituent un obstacle majeur à la capacité des entreprises à se connecter aux chaînes de valeur mondiales, annulant ainsi tout avantage comparatif en rendant les exportations non compétitives. Le CDE pense qu’il peut réduire les obstacles au commerce grâce à la réduction des :
D’autres stratégies spécifiques au niveau nationales sont :
Pour tirer parti des possibilités commerciales, le secteur privé au Burundi et en République Démocratique du Congo doit être en mesure de faire face à la concurrence sur le marché national, régional et mondial et de faire face aux entrées d’importations étrangères dans notre région des Grands-Lacs. Pour y arriver, la stratégie du CDE Great Lakes est d’influencer des mesures incitatives sur le respect des politiques de concurrence commercial afin de réduire les obstacles au capitalisme de copinage qui érodent la compétitivité des produits au niveau interne et externe du Burundi et de la République Démocratique du Congo.
[/col_inner] [/row_inner] [/accordion-item] [accordion-item title=”Education au libre échange”] [row_inner] [col_inner span__sm=”12″]The African Continental Free Trade Area (ACFTA) was officially launched on July 7, 2019, during the 12th extraordinary summit of the African Union held from July 4 to 8, 2019 in Niamey, Niger. For a large majority of economists and analysts, le recent accord sur The African Continental Free Trade Area has many advantages. First, it will bring together 1.3 billion people, create a $3.4 trillion economic block and usher in a new era of development on the continent. Second, it will enable African economies to strengthen South-South cooperation, conquer new markets and diversify sources of supply. Third, according to the United Nations Economic Commission for Africa (UNECA), intra-African trade could increase by more than 50% and even double within 10 years after the entry into force of the ACFTA compared to approximately 15% currently.
However, in an increasingly globalized world, only the most competitive countries (i.e. countries with strong economic fundamentals and strategic frameworks or with diversified sources of growth) are likely to gain the largest market shares in trade.
Malgré cela, nous avons assisté à une augmentation alarmante du rhétorique anti-commerce et du protectionnisme économique au Burundi et en République Démocratique du Congo ce qui est difficile d’avoir la volonté des décideurs politiques pour la mise en œuvre de l’accord ainsi que la réticence de la population sur la compréhension locale du libre-échange.
Pour changer cette situation, le CDE Great Lakes prévoit la sensibilisation sur :