L’entrée tout comme la sortie des étrangers en République démocratique du Congo est difficile. Les agents des douanes exigent d’eux beaucoup d’argent. Le blogueur congolais Adalbert Bulenda s’en offusque et demande la libéralisation des migrations.  

Les douaniers congolais sont souvent pointés du doigt dans l’exercice de leurs fonctions. Certains agents outrepassent leurs rôles et rendent plus lourdes les démarches administratives au niveau des douanes..

Cette situation risque d’être un frein à la participation effective de la RDC à la zone de libre-échange continentale à laquelle le pays a décidé de prendre part en signant l’Accord de Kigali.

La lourdeur administrative et la multiplicité des services à la douane créent un environnement non favorable au développement du secteur privé. Cela n’est pas de nature à encourager le commerce intra-africain. Au vu des engagements pris au Sommet de Kigali, de bases fortes doivent être posées en préparation de l’avènement effectif de la zone de libre-échange.

Le contrôle frontalier doit être le plus favorable possible en limitant les abus des pouvoirs. Les étrangers ou les Congolais désireux de procéder à des transactions frontalières ne doivent pas voir leurs libertés restreintes. Il est important que les taxes soient réglementées selon la législation.

Pour le libéralisme, la circulation libre

C’est une question de survie pour ceux qui vivent du commerce. Il en va également de la promotion du renforcement des relations économiques entre Etats africains. Le développement économique de la RDC et son intégration active à la zone de libre-échange passe par une application stricte des textes légaux en rapport avec le droit de douane.

Le décret publié par le gouvernement portant interdiction des taxes  et frais d’intervention ou administratifs illégaux aux frontières et sur l’ensemble du territoire national devrait être respecté.

Ceci pour ainsi donner concrétiser la participation effective de la RDC au prochain marché commun africain. L’autorité judiciaire doit se réserver le droit de se saisir de tout agent de l’Etat qui foulera aux pieds cette disposition.

La circulation des personnes et de leurs biens sans restriction aux différentes frontières congolaises est un idéal. Elle permettra à la RDC de contribuer à la promotion d’une «Afrique intégrée, prospère et pacifique» telle que le stipule les accords sur la zone de libre-échange continentale africaine.

Les autorités de la RDC devraient édicter des réglementations favorisant la libre-circulation des personnes et des biens sur les frontières. Autrement, les barrières à la prospérité restent une réalité et c’est la population qui en pâtit.