Un bon nombre d’agriculteurs des produits périssables échoue toujours à bien conserver leur récolte. Le blogueur Lambert Hakuziyaremye estime que l’industrie agroalimentaire pourrait être une solution. Ainsi, ces produits pourront être commercialisés dans plusieurs provinces.

L’agro-industrie est presque inexistante au Burundi. Le pays subit en conséquence d’énormes pertes après la récolte, notamment dans le cas des produits agricoles périssables comme les fruits et les légumes.

Je fréquente souvent la Commune Gihanga. Lorsque la récolte des tomates a été bonne, les cultivateurs ont du mal à conserver leur production. Ils enregistrent beaucoup de pertes liées aux difficultés de conservation. La récolte abondante occasionne directement des difficultés d’écoulement.

La partie qui n’est pas consommée est pourrie et jetée. Cette situation s’observe également dans d’autres régions du pays et concernent surtout pour les produits comme fruits et légumes.

Les agro-industries peuvent promouvoir l’industrialisation et l’emploi dans la région. En plus, ils peuvent contribuer à l’amélioration du régime alimentaire. Le Burundi dispose d’une variété de cultures. Cela en raison des conditions climatiques favorables à l’agriculture.

Circulation facile des produits   

Entre autres avantages de la promotion de l’industrie agro-alimentaire, la limitation dans la détérioration des produits agricoles, la prévention de la pénurie alimentaire, la conservation durable et assurée des produits alimentaires, l’amélioration du niveau de vie des producteurs et transformateurs des produits agricoles. J’entrevois aussi la création de nouveaux débouchés pour les producteurs, le développement des nouvelles technologies, bref, la diminution du chômage.

Les différentes régions du pays ne produisent pas toutes les mêmes produits. Ainsi, elles pourront les échanger entre elles. Celles qui produisent des tomates pourront les conserver pendant beaucoup de temps. Et elles les partageront avec celles qui en font moins.

Pour ce, j’interpelle les autorités à investir beaucoup dans l’industrie agroalimentaire. J’estime que celle-ci pourra être bien servie d’autant plus que plus de 85% de la population burundaise vit de l’agriculture.

Comme l’Etat n’est pas une bonne à tout faire, j’exhorte les investisseurs à injecter beaucoup de capitaux dans ce domaine. Le cas échéant, le Burundi pourra vaincre la famine.