Il faut promouvoir le libre échange pour la création et la multiplication des richesses. Il permet la concurrence et pour ce, l’accès aux biens et services aux prix abordables. Jean Paul Kagoye nous en parle dans les lignes suivantes.

            

Le libre-échange suppose l’ouverture au monde. Les endroits de la  planète  traditionnellement  reculés  se  rapprochent grâce au système de communication efficace. Les moyens de communication joignent les uns aux autres malgré des cultures différentes.

Le libre-échange conduit à des relations commerciales mutuellement bénéfiques entre les pays. Pour ce, il contribue à créer un système économique fondé sur la confiance.

De ce qui précède, j’en déduis la possibilité de la libre circulation des biens et des personnes. Et d’aucuns savent que cette dernière est le moyen efficace pour tout pays d’accéder au progrès. Ceci dans la mesure où tout voyage suppose l’acquisition de nouvelles connaissances.

Il est impossible pour un pays enclavé de vivre cloitré. Autrement, ses habitants seront en manque des produits de première nécessité. En premier lieu, le carburant, les médicaments, etc.

Aucun pays ne se suffit au monde. Toutes les économies sont interdépendantes. Ceci pour attester l’idée selon laquelle le libre marché est par essence convenable à toutes les économies.

Le marché libre pour la relance économique   

Le Burundi présente des potentialités qui augurent des activités florissantes dans l’avenir. Gisements de minerais non encore exploités, position stratégique régionale, main d’œuvre en suffisance, etc.

Ainsi, il devrait s’ouvrir davantage à la libre circulation des biens et des personnes, par ricochet au marché libre. J’insiste également sur les entrepreneurs essentiellement nationaux. Ils doivent être encouragés pour être plus performants.

Normalement, le Burundi devrait connaître en ce moment le marché libre. Cependant, ses principes ne sont pas bien connus au sein de la population.  Cela justifie d’ailleurs la raison d’être de mon raisonnement.

Concrètement, le marché libre facilite la concurrence et celle-ci permet de retrouver des articles de qualité sur le marché et au bon prix. Si on assiste actuellement à la hausse généralisée des prix, c’est parce qu’il y a rareté des produits.

Ce sont les prix qui indiquent généralement s’il y a surplus ou pas.  Avec le développement d’une économie du marché libre,  il y a moyen d’y remédier.

Personnellement, je trouve qu’il faut des mesures pour encourager la compétitivité, le libre-échange, le tourisme, etc… Le libre échange est la base des économies prospères. Je n’ignore pas tout de même l’existence de l’Agence Burundaise pour la Promotion des Investissements (API). Celle-ci donne jusqu’ici de facilités aux nouvelles entreprises.

En outre, je mets l’accent sur l’éducation des valeurs du marché libre à la nouvelle génération pour qu’elle grandisse avec l’esprit des idées libérales.

Pour sortir du chômage, nous Burundais, devons privilégier et promouvoir le marché libre.